HÔTEL POLICHINELLE Tapis rouge dans les escaliers, tableaux de maîtres aux murs, lustres en cristal, parquets et papiers à l’ancienne ; rien que du très classique, de l’élégant, dans cet hôtel de luxe établi sur trois étages. Un détail tout de même, la plupart des meubles ont disparu et on n’y voit pas âme qui vive.
MANOIR COLIMAÇON On imagine dans cette demeure de presque trente pièces, des fêtes comme on savait les organiser dans les Années folles. Une vie légère et pétillante, dans le grand salon encore garni d’immenses miroirs. Mais la fête a pris fin, et le manoir a été abandonné il y a quelques décennies par son propriétaire d’origine iranienne, reparti aux États-Unis non sans avoir effectué quelques travaux de rénovation.
LA SERRE DU CHIRURGIEN Envahi par la végétation, dans un vaste parc négligé, le jardin d’hiver n’a rien perdu de son charme, et presque pas de sa splendeur originelle. Il étale ses verrières et sa structure métallique un peu rouillée, à l’ombre d’un grand cèdre. Si l’on prend du recul, en revanche, l’environnement qui se dévoile n’est pas des plus séduisants. Pour décor, un nœud routier, une zone industrielle et ce parc bordé par un petit cours d’eau. Aucune trace du grand château que l’on aurait imaginé auprès de cette insolite serre.
CHÂTEAU DES ANGES
Grand classique de l’urbex en Normandie, le château des Anges, ou des Naufragés, a connu de nombreuses vies. On se contentera de dire que l’élégant pavillon central à trois niveaux fut construit sous le règne de Louis XIV, par Hardouin-Mansart prétendent certains, et que le château fut transformé en maison de convalescence après la Seconde Guerre mondiale. Depuis 2009, son nouveau propriétaire, richissime émir d’un pays du Golfe, s’en désintéresse totalement.
MANOIR À LA VERRIÈRE Demeure de grand standing, avec salons ornés de boiseries, salles de bains équipées, matériaux de grande qualité, ascenseur, cage d’escalier spectaculaire avec puits de lumière. Le tout sis dans un joli parc aux arbres centenaires. Le descriptif pourrait attirer les acheteurs, mais la maison ne semble pas être à vendre. Il attire en tous cas les explorateurs urbains en quête de lieux architecturaux exceptionnels. Il ne reste que peu de traces de vie, dans ce manoir néobaroque, mais les volumes, les lumières et la qualité de la construction suffisent à attiser la curiosité des photographes.
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